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Vivre en Val d’Oise
mercredi 18 juillet 2007
Novembre 2005, les banlieues brûlent. Les élus cherchent des solutions. Celui de Bessancourt, Jean-Christophe Poulet, suggère notamment d’écrire l’histoire de ces cités.
Luc Blanchard se saisit de l’idée et l’applique au quartier Brosses et Malais de Bessancourt. Quand on avait vidé les bidonvilles de Nanterre et d’Argenteuil au début des années 70, c’est là qu’on avait mis nombre de familles. Brosses et Malais avait eu ensuite la "qualité" officielle "d’îlot sensible".
Luc Blanchard a gardé le vocable pour son titre Brosses et Malais quartier sensible ? mais avec d’autres acceptions. Il a travaillé en étroite collaboration avec les Bessancourtois, dont une vingtaine de témoignages sont transcrits.
Son constat est sans appel : "chaque fois que le quartier fut pensé sans, ou en l’absence, des habitants dans leur ensemble, il y eu un échec, parfois même un drame. Chaque fois que le quartier fit l’objet d’une prise en main par ses habitants, il y eut des actions réelles et concrètes qui le transformèrent." La leçon de Bessancourt vaut bien sûr partout.