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Le texte du roman

lundi 2 mai 2011, par Luc Blanchard

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Messages

  • super roman noir
    un signe on attend la suite

  • Le trip chez les freaks se prolonge avec le nouveau polar de Luc Blanchard, Ni Dieu ni maître (Éditions Studio-graph), second volume d’une série intitulée Opération humide. Voilà un roman noir qui porte bien son nom — noir comme l’anarchie : quittant la bonne ville de Chèvres, berceau de l’auteur ainsi que le mien, l’inspecteur Leguilchet est chargé d’infiltrer les réseaux anars internationaux, à Paris puis à Bologne. Nous sommes en 1978, date-clef : les groupes clandestins d’extrême gauche sont plus actifs et pourchassés que jamais (l’enlèvement d’Aldo Moro, c’est à ce moment-là), tandis qu’on assiste aussi aux débuts d’Internet. Mon concitoyen Blanchard, sérieusement documenté, nous balade parmi les diverses factions, mao-dadaïstes, situationnistes, post-structuralistes, anarcho-punks, écolo-utopistes et surtout archéo-hackers inventeurs sous nos yeux de la guerre électronique, le tout constituant des « îlots de résistance qui, tout autour du globe, sont comme un chapelet d’îles tenues par des pirates. »

    L’auteur glisse en douceur sur les aspects les plus violents : le créneau des héros de son livre, c’est plutôt le « terrorisme poétique » et le « sabotage artistique » à coups de « bombes logicielles ». L’auteur suit les lois du genre avec maestria, messages secrets, embrouilles, rebondissements, et comme de juste on finit par ne plus bien comprendre, et c’est bien ainsi : la réalité n’est-elle pas toujours opaque ? D’autant que les fumées de cannabis n’arrangent rien. Atout supplémentaire, l’hypermodernité (d’il y a trente ans...) voisine ici avec le passé le plus vénérable : les dieux grecs font plus que de la figuration, l’intrigue a un aspect épreuve initiatique fort bien venu et la fin est nettement dionysiaque. Tout cela joliment torché, la beauté féminine inspirant à l’auteur des bonheurs d’écriture du genre :

    « ...elle glissa jusqu’à son lit en enlevant son T-shirt. La nuit passa comme une caresse. »

    Ou bien :

    « À quatorze heures elle disparut et l’air cessa de vibrer. »

    Mmm, on en redemande.

    http://www.volkovitch.com/

    BRÈVES N°96 Septembre 2011

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